联合国主席台上的法国高校生,他们志在改变世界!

2014年12月1日、2日,由阿里埃尔国际基金会组织的《变革者峰会》在日内瓦联合国总部成功举办。7名来自SKEMA商学院的学生参加了此次峰会。该项目由学生最早提出倡议,并得到了该校创新与创业专业负责人的大力支持。

2014年12月1日、2日,由阿里埃尔国际基金会组织的《变革者峰会》在日内瓦联合国总部成功举办。7名来自SKEMA商学院的学生参加了此次峰会。该项目由学生最早提出倡议,并得到了该校创新与创业专业负责人的大力支持。

 

从左往右:Maxime Le Marechal, Fei Ni, Laurent Basset, RaphaëlleButteau Herry, Bienja Kaya, Aarti Bolore, Anna Dai

原文作者:Amélie Petitdemange  来源:法国《费加罗》

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在2天的时间内,这些学生与来自全球各地的40多名年轻人共同探讨了未来社会面临的难题。

“早上,我们以小组为单位,共同撰写计划书,下午则参加会议,所有的沟通用英语进行”,Laurent Basset,SKEMA 创新与创业专业的一名学生说道。参加本次峰会的学生来自世界各地:法国、中国、意大利、德国,他们汇聚在日内瓦,只有一个目的:为SKEMA代言!

本次峰会确定了6到8个议题,包括气候变化、奴隶制、食品安全、社会创业、平衡贸易等。目标则是为未来社会提供可行的解决方案。

通过这次活动,Laurent Basset深刻地意识到这些问题对经济与地缘政治影响巨大。这个年轻人一直很关注可持续发展的相关问题,对他而言,全身心地投入讨论这些议题非常有意 义。“这次峰会活动,所有费用都由我们自理,大家都很有激情,都是带着问题来的”,作为环境保护协会的一员,他解释道。

提案有可能被采纳

这些学生们感到自己的声音是有分量的。“我们注意到,从第一天开始,所有的人都在认真倾听 ”。基于去年峰会上很多提案已被采纳,学生们备受鼓舞。不过也不能太乐观,“ 我们觉得联合国机构很庞大,它是由成员管理的,决策并不会这么快”,Laurent Basset注意到。提案被采纳的过程将不会那么容易,《联合国气候峰会》上发生的事情还历历在目。

但他们的团队并未因此推迟发布关于气候变化的提案清单,内容包括:对产生外部负面影响(比如污染等)的企业征税;加强对地球居民的早期教育,在小学开设关于环境与可持续发展的相关课程。

《食品安全》委员会则就世界各地的食品安全问题提出了多种解决方案,如:公共产权,小微贷的推广,最佳农业实践的分享等。


更多信息:

7名学生均来自SKEMA商学院创新与创业专业,他们的分析与提案将被整理成官方文件,并提交给联合国190位成员国。此外,他们对联合国人权委员会举办的《商业与人权论坛》亦做出贡献,来自100个国家超过1500名代表出席了该论坛。

 

Figaro | Ces étudiants français qui veulent changer le monde à la tribune de l’ONU

Par Amélie Petitdemange

Sept étudiants de la Skema Business School ont eu la chance de participer au «Change Makers Summit»organisé par l’ «Ariel Foundation International» les 1er et 2 décembre 2014 à l’Office des Nations Unies à Genève. Parti d’une initiative personnelle, le projet a bien sûr séduit le responsable du master Entrepreneurship & Innovation.

Durant deux jours, ils ont travaillé avec une quarantaine de jeunes autour des problématiques d’avenir. «Le matin, on travaille sur nos propositions en groupe, et l’après-midi ont lieu les conférences, raconte Laurent Basset, étudiant en Entrepreneurship & Innovation, et l’échange sefait en anglais pendant les deux jours».

Des étudiants du monde entier étaient présents. Rien que pour représenter SKEMA, des français, chinois, indiens et allemands étaient àGenève. Six à huit commissions étaient définies: Changement Climatique,l’Esclavage, la Sécurité Alimentaire, l’Entrepreneuriat Social et le Commerce Equitable... Objectif: proposer des solutions viables pour le futur.

Laurent Basset a pu se «rendre compte que cesproblématiques ont des impacts économiques et géopolitiques forts». Le jeune homme,qui trouve intéressant de s’ouvrir à ces sujets plutôt que de rester cantonné àla finance, a toujours été engagé dans les problématiques de développement durable.

«Tous les frais étaient à notre charge, les étudiants qui ont participé étaient vraiment passionnés. Chacun avait un sujet qui lui tenait à coeur avant de se rendre au sommet», explique le jeune homme, qui fait partied’une association de défense de l’environnement.

Des recommandations prises en compte

Et les étudiants sentent que leur voix pèsera. «On l’a vudès la première journée, tout le monde est très à l’écoute», raconte l’étudiant.Ils ont aussi été encouragés par les participants de l’année précédente, dont les propositions ont été reprises. Petit bémol cependant, «on sent un poids desinstitutions, car l’ONU est régit par ses membres», note Laurent Basset. Les propositions ont ainsi du mal a être adoptées, comme l’illustrent les récurrents sommets sur le climat.

Son groupe ne va pas tarder à publier une liste de recommandations sur le changement climatique. Au programme: imposer une taxepour les processus créateur d’externalités négatives (pollution par exemple),ou encore éduquer les citoyens dès le plus jeune âge, en mettant par exemple enplace des cours sur l’environnement et le développement durable dès le primaire.

La commission «Sécurité alimentaire» a quant à elle émis un certain nombre de solutions à l’insécurité alimentaire dans le monde: propriétés communes, accès au micro-financement, partage des connaissances sur les bonnes pratiques de l’agriculture...

Plus d’info :

Les analyses et recommandations de ces étudiants SKEMA vont être formalisées dans un documentofficiel et transmis aux 190 pays membres des Nations Unies. Ils ont également assisté au « Business and Human Rights Forum » organisé par le Haut-Commissariat aux Droits de l’Homme des Nations Unies, qui a rassemblé plus de 1500 délégués de 100 pays.